« Duo de pas de deux » : différence entre les versions

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De Éric-Emmanuel Schmitt.  Éluder le contexte surréaliste, transposer dans l'étrangeté des rapports filiaux au temps de la grande vieillesse.
De Éric-Emmanuel Schmitt.  Éluder le contexte surréaliste, transposer dans l'étrangeté des rapports filiaux au temps de la grande vieillesse.


  MAMIE LOU : une vieille dame à la dérive, voit encore assez pour reconnaître son monde proche, dure de la feuille, ignorante de son
  MAMIE LOU : une vieille dame à la dérive, voit encore assez pour reconnaître son monde proche, dure de la feuille,  
sort.. sauf certains jours...
ignorante de son sort, sauf certains jours...
  ALEXANDRE : son petit-fils, aimant naturel, il est toujours là pour elle mais il ne l'écoute pas, du moins pas encore...
  ALEXANDRE : son petit-fils, aimant naturel, toujours là pour elle mais ne l'écoute pas, pas encore...


''Dès l'entrée des personnages, on comprend la fragilité de l'une, l'infinie bonté de l'autre. Tout dans les gestes, les attentions trahissent une désormais longue habitude, mille fois répétée. Si l'homme se déploie sans compter en petits gestes rassurants, l'aînée  perd ses repères sans s'en apercevoir, a tendance à partir à la recherche du temps d'avant. ''
''Dès l'entrée des personnages, on comprend la fragilité de l'une, l'infinie bonté de l'autre. Tout dans les gestes, les attentions trahissent une désormais longue habitude, mille fois répétée. Si l'homme se déploie sans compter en petits gestes rassurants, l'aînée  perd ses repères sans s'en apercevoir, a tendance à partir à la recherche du temps d'avant. ''