Au retour de Thaïlande, Noémi m'a reprochée d'aimer plus son frère qu'elle. J'ai été abasourdie. L'amour est une émotion si claire, si naturelle, instinctive, viscérale quand il s'agit des enfants, ce reproche m'a atteint profondément. Et c'est à ce dommage que je réfère quand j'avance que, à cause de leurs agissements abusifs, Talia est atteinte dans son amour pour sa grand-mère, dans une émotion essentielle. Le couple s'évertue à détruire cette émotion pure et naturelle envers moi (interdit de visite, placardage des fenêtres, appels téléphoniques filtrés, médisance ouverte, agressions verbales sur grand'gi (psychopathe, contrôlante, manipulatrice, idolâtre, diva), la petite entend tout, comme moi. Et même si elle n'a pas l'air d'écouter, je sais qu'elle entend et reçoit tout, sans filtre. Elle me renvoit des messages à sa façon aussi.

- Relations de voyage (choc des retrouvailles, volteface de Noémi, 2e amorce de coupage de cordon)

- Impacts sur les enfants du mal amour (abus psychologiques) : À Luc, en raccrochant brutalement, Noémi a dit : c'est à toi qu'on aurait dû enlever les enfants; aujourd'hui, à réaliser les effets dévastateurs sur elle, son estime personnelle, j'admets qu'elle a raison: j'ai trop enduré, elle est énormément blessée. En tolérant les colères abusives par la répétition journalière, la récurrence (sans relâche), la dévalorisation implicite (à mon égard, et des enfants); a-t-il été un mauvais père pour autant? Autant que moi du reste. Par déformation professionnelle, j'ai été égocentrique au cours de l'enfance des miens. Joël n'en a pas souffert, Noémi, si.

 ­­­­}} Maraudage |