Faire mon boutte... oui mais lequel?

Voici ce qui me vient, induit par la violence verbale des derniers jours... overpsychanalize... je ne peux m'empêcher, en m'adressant à mon gendre, de répliquer en tenant compte des multiples couches de jugement, diagnostic, observations de son comportement d'enfant mal aimé. Il le ressent instantanément et verse dans une autorité exagérée, mal gérée, disproportionnée.

J'ai été victime d'une agression. Je ne fermerai pas les yeux. J'ai entendu Talia recevoir une tape, avant-hier. Était-ce lui? Noémi? La vérité est que mon gendre est un violent personnage, tout trans converti soit-il. Je ressens beaucoup de mépris à son égard, i.e. que plus je le connais, plus je découvre les carences, les déviances, les déséquilibres et désordres mentaux de l'homme, plus je me dois d'admettre que ma fille est en couple avec quelqu'un de souffrant, aveuglé par des certitudes non actualisées depuis longtemps. Comme si ses progrès socio affectifs s'étaient interrompus à un certain moment, pour ne jamais reprendre un cours évolutif normal qui gagne, se bonifie en vieillissant. Le couple semble pourtant partager une même vision de leurs cheminements. J'observe aussi qu'ils sont partenaires dans le soin qu'ils s'apportent mutuellement dans ce désir de s'améliorer, d'apprendre chacun à calmer ces colères qui les animent... dans la conscience qu'ils ont de leur état de fragilité mentale. Voilà le portrait diagnostic que je signe ici. Un diagnostic que Noémi réfuterait avec vigueur si elle prenait connaissance, si elle savait ce que j'en pense. Elle qui redoute que je lui 'joue dans la tête... Qu'il ne sera jamais question de faire une maison de mère célibataire ici. hum... elle y pense donc... C'est en ça que je devine déjà toutes les explications logiques de Noémi ou bien c'est le stress, son exaspération colérique quand elle perçoit cette manie que j'ai de les d'overpsychanalizer... Des arguments qui m'apaisent surtout quand je la sens forte et déterminée de protéger son intimité de mon regard. Elle me fait réaliser que je me trompe tr<es souvent, ou que j'exagère. C'est souvent vrai. Pas cette fois. Elle ne pourra me convaincre de l'acceptabilité de son geste.

JF ressent totalement le mépris que j'ai à son égard, surtout que je le ressens fortement sans que je puisse y faire quoique ce soit. Et avec l'événement d'avant-hier, je resterai marquée. Je porterai jamais plainte pour ça mais je publierai un comment pour chaque abus qu'il commettra. Je ne fermerai pas les yeux. Je suis là pour veiller sur les enfants. Je garderai les yeux ouverts, par amour pour mes petits.


Overpsychanalize, je fais ça avec tout le monde, et dans mes relations artistiques, ça coince avec ça aussi. Overpsychanalyze... C'est une déformation professionnelle, dans le métier que j'exerce, c'est une finesse et une rapidité d'observation, doublé de l,expérience des années de suppléance, à apprendre

La Terre à Pete