« Duo de pas de deux » : différence entre les versions

 
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  PACAREL : en pantalone
  PACAREL : en pantalone
  DUFAUSSET : en doctore
  DUFAUSSET : en arlequin


Chacun des personnages est fourbe, chacun croit berner l'autre et se moque au nez et à la barbe de son interlocuteur.  Les apartes sont des coupures nettes avec le jeu, des brèches pourfendant le 4e mur le temps d'un clin d'oeil, d'un coup de coude, d'une brin de malice. Les deux compères se complaisent comme des larrons chauds.
''Chacun des personnages est fourbe, chacun croit berner l'autre et se moque au nez et à la barbe de son interlocuteur.  Les apartes sont des coupures nettes avec le jeu, des brèches pourfendant le 4e mur le temps d'un clin d'oeil, d'un coup de coude, d'une brin de malice. Les deux compères se complaisent comme des larrons chauds.''
 
*Action 1 (rép1à3) - Entrée sur offre d'engagement
*Action 2, rép 4à 16 - négociation double (duplicité des deux)
*Action 3 , rép 17à27 (début) - ficelage du contrat, renforcement du double jeu (tension)
*Action 4, rép 27(suite)à36 - Alliance, signature (noeud dramatique); la vérité passe près d'éclater (tension continue)
*Action 5, rép37à52, péripétie, au lieu de la vérité, un faux scandale berne Pacarel, au grand plaisir de Dufausset.
*Action 6, rép53à60 - sortie victorieuse de Dufausset, Pacarel à sa suite qui l'implore  Ne fais pas cela, malheureux, ne fais pas cela!
 
Voilà! J'espère que cela vous permettra d'ajouter encore plus de sens à vos scènes qui en font déjà beaucoup.  Moi je crois que ça prendrait une répète de plus que mardi prochain pour finaliser ainsi vos 2 scènes.


== '''Scène 2''' :  ''Et si on recommençait'' ==
== '''Scène 2''' :  ''Et si on recommençait'' ==
De Éric-Emmanuel Schmitt.  Éluder le contexte surréaliste, transposer dans l'étrangeté des rapports filiaux au temps de la grande vieillesse.
De Éric-Emmanuel Schmitt.  Éluder le contexte surréaliste, transposer rapport affectif dans l'étrangeté du temps, dans la grande vieillesse.


  MAMIE LOU : une vieille dame à la dérive, voit encore assez pour reconnaître son monde proche, dure de la feuille, ignorante de son
Prétexte: 
sort.. sauf certains jours...
  MAMIE LOU : une vieille dame à la dérive, voit encore assez pour reconnaître son monde proche, dure de la feuille,  
  ALEXANDRE : son petit-fils, aimant naturel, il est toujours là pour elle mais il ne l'écoute pas, du moins pas encore...
ignorante de son sort, sauf certains jours...
  ALEXANDRE : son petit-fils, aimant naturel, toujours là pour elle mais ne l'écoute pas, pas encore...


''Dès l'entrée des personnages, on comprend la fragilité de l'une, l'infinie bonté de l'autre. Tout dans les gestes, les attentions trahissent une désormais longue habitude, mille fois répétée. Si l'homme se déploie sans compter en petits gestes rassurants, l'aînée  perd ses repères sans s'en apercevoir, a tendance à partir à la recherche du temps d'avant. ''
''Dès l'entrée des personnages, on comprend la fragilité de l'une, l'infinie bonté de l'autre. Tout dans les gestes, les attentions trahissent une désormais longue habitude, mille fois répétée. Si l'homme se déploie sans compter en petits gestes rassurants, l'aînée  perd ses repères sans s'en apercevoir, a tendance à partir à la recherche du temps d'avant. ''
Par exemple, dans le Schmith, actuellement, je fais l'hypothèse que Mamie Lou est doucement sénile, et que son esprit vague, vague...
Il y a 41 répliques.
*action1 - l'entrée se fait de rép1à9: ''écoute distraite'', le petit-fils ne prête pas attention au babillage de sa grand-mère qui en profite pour se pousser;
*action2 - répl10à15: la vieille part au devant des fantômes; Alex rétablit la situation, ramène la grand-mère à sa chaise...
*Action3 - répl15à24: récit des funérailles, reprise d'un jeu joué maintes fois
*Action4 - répl25à36: validation du petit-fils qu'il a vu les fantômes
*Action5 - répl37à41: les deux se comprennent, gratitude mutuelle

Dernière version du 9 mars 2017 à 19:18

Proposition de Philippe Leblanc, avec Cathyanne Dufort et Ginette Racine pour CF17fev17

Scène 1 : Chat en poche

De Feydeau. Transformation d'un vaudeville en commedia de l'arte, jeu de chaises intégré.

Prétexte : excès de civilité, redondance de flatteries, autosatisfaction

PACAREL : en pantalone
DUFAUSSET : en arlequin

Chacun des personnages est fourbe, chacun croit berner l'autre et se moque au nez et à la barbe de son interlocuteur. Les apartes sont des coupures nettes avec le jeu, des brèches pourfendant le 4e mur le temps d'un clin d'oeil, d'un coup de coude, d'une brin de malice. Les deux compères se complaisent comme des larrons chauds.

  • Action 1 (rép1à3) - Entrée sur offre d'engagement
  • Action 2, rép 4à 16 - négociation double (duplicité des deux)
  • Action 3 , rép 17à27 (début) - ficelage du contrat, renforcement du double jeu (tension)
  • Action 4, rép 27(suite)à36 - Alliance, signature (noeud dramatique); la vérité passe près d'éclater (tension continue)
  • Action 5, rép37à52, péripétie, au lieu de la vérité, un faux scandale berne Pacarel, au grand plaisir de Dufausset.
  • Action 6, rép53à60 - sortie victorieuse de Dufausset, Pacarel à sa suite qui l'implore Ne fais pas cela, malheureux, ne fais pas cela!

Voilà! J'espère que cela vous permettra d'ajouter encore plus de sens à vos scènes qui en font déjà beaucoup. Moi je crois que ça prendrait une répète de plus que mardi prochain pour finaliser ainsi vos 2 scènes.

Scène 2 : Et si on recommençait

De Éric-Emmanuel Schmitt. Éluder le contexte surréaliste, transposer rapport affectif dans l'étrangeté du temps, dans la grande vieillesse.

Prétexte:

MAMIE LOU : une vieille dame à la dérive, voit encore assez pour reconnaître son monde proche, dure de la feuille, 
ignorante de son sort, sauf certains jours...
ALEXANDRE : son petit-fils, aimant naturel, toujours là pour elle mais ne l'écoute pas, pas encore...

Dès l'entrée des personnages, on comprend la fragilité de l'une, l'infinie bonté de l'autre. Tout dans les gestes, les attentions trahissent une désormais longue habitude, mille fois répétée. Si l'homme se déploie sans compter en petits gestes rassurants, l'aînée perd ses repères sans s'en apercevoir, a tendance à partir à la recherche du temps d'avant.

Par exemple, dans le Schmith, actuellement, je fais l'hypothèse que Mamie Lou est doucement sénile, et que son esprit vague, vague... Il y a 41 répliques.

  • action1 - l'entrée se fait de rép1à9: écoute distraite, le petit-fils ne prête pas attention au babillage de sa grand-mère qui en profite pour se pousser;
  • action2 - répl10à15: la vieille part au devant des fantômes; Alex rétablit la situation, ramène la grand-mère à sa chaise...
  • Action3 - répl15à24: récit des funérailles, reprise d'un jeu joué maintes fois
  • Action4 - répl25à36: validation du petit-fils qu'il a vu les fantômes
  • Action5 - répl37à41: les deux se comprennent, gratitude mutuelle