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| == '''[[Cocktail Molotov (données récupérées du vieux wiki)]]''' ==
| | Ancien wiki intégré |
| 1- Claude : Le personnel d'une unité de maternité est prise au dépourvu par la naissance révoltante de Claude, petit bébé joyeux qui ne semble pas vouloir pleurer. Devant la menace légitime représentée par cet intrus à biberon, infirmières et médecins se voient dans l'obligation de mettre le feu à l'unité, ravageant berceau, pouponnière, hôpital et ville. Tout va très bien, Madame la Marquise!
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| 2- Martine : Un couple responsable et concerné se présente à une réunion de parents afin de s'entretenir avec la professeure au sujet de leur tendre progéniture, la petite Martine. Celle-ci accumule les bonnes notes, développent d'excellentes aptitudes en lecture et en écriture et semble même dotée d'une intelligence mathématique surprenante : bref, les parents atterrés exigent des explications et des excuses de la part de la professeure, qu'ils considèrent comme un dangereux agent de propagande oeuvrant pour le progrès.
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| 3- Jérôme : Se retrouvant aux prises avec la colère des habitants des villages environnants, une famille bourgeoise paniquée réfléchit au sujet de l'objet de toutes les haines et incompréhensions, leur frère Jérôme, individu absurdement heureux malgré l'horreur du monde. La fatalité a ses nécessités : Jérôme doit être sacrifié.
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| 5- Michel : Dans un quartier aisé, c'est le branlebas de combat. C'est qu'un horrible attentat terroriste vient d'être perpétré, ici même, chez eux, dans la quiétude de leur voisinage, sécurité que tous savent désormais défaillante : sur le bord de la fontaine du parc public, un livre, un roman, une histoire a été laissé, semble-t-il délibérément. Une fois mis en quarantaine l'enfant qui a fait la macabre découverte, une chasse à l'homme est organisée pour retrouver ce Michel, auteur de la note laissée entre les pages de l'arme du crime : Heureux celui qui sait. Qui lira saura.
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| 6- Jacqueline : Lorsque Jacqueline, dans un élan exaspérée pour ramasser son trousseau de clefs alors qu'elle a les mains pleines de pamplemousses, adresse la parole à des clients pour leur demander de l'aide, le fragile équilibre social du groupe d'homo rezosocialis cellulari intelligentsis vole en éclats. Déshabilitée par l'évolution aux communications interpersonnelles directes, l'espèce humaine est confrontée à l'horrible confrontation de la réalité et chacun est projeté dans la nécessité de sa propre survie. Dans l'épicerie barricadée par les autorités soucieuses d'éviter une propagation épidémique du phénomène, c'est entre la boucherie et la poisonnerie, entre la section fruits-et-légumes et celle des croustilles, entre la crème glacée, les alcools et les tampons hygiéniques, que chacun marque et défend rageusement son territoire. Loi du plus fort... ou du plus fou?
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| 7- Pierre : Emmurés et cloîtrés, bannis par la société, honnis par la critique et rejetés par le temps, une poignée de libres penseurs et de philosophes s'entretiennent et divaguent, ravagés par la soif et la faim. Dans les chuchotements et la crainte d'être découverts, ils élaborent peu à peu un monde meilleur, une utopie à la hauteur de leur très hautes idées et de leur très haute morale. Pour Pierre, une menace grandit : celle de céder à l'envie de réaliser ce monde.
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| 8- Hortense : Visiblement oubliée par la Mort, une vieille femme, Hortense, résiste immuablement au passage du temps. Autour d'elle, aidants, famille et médecins, pour son bien à elle, s'activent à trouver une solution pour la libérer de la vie. Une issue qui, pour cause du bercement de la chaise d'Hortense, pourrait bien se transformer en cauchemar. L'arroseur arrosé!
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