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Ce que j’aime le plus pour sa beauté pure, c’est l’arbre. Moi, qui ne pourrai jamais franchir ses hauteurs, je ne verrai jamais la vue des branches les plus, qui démontre leurs feuilles vers le ciel. Dans la forêt, je suis à l’ombre, mon nez pressé aux champignons de la terre. Mais l’homme, lui qui est descendu de l’arbre, en faisant la chasse a découvert qu’il fallait couper tous les arbres. Mais pourquoi? Pourquoi tout couper?
Ce que j’aime le plus pour sa beauté pure, c’est l’arbre. Moi, qui ne pourrai jamais franchir ses hauteurs, je ne verrai jamais la vue des branches les plus, qui démontre leurs feuilles vers le ciel. Dans la forêt, je suis à l’ombre, mon nez pressé aux champignons de la terre. Mais l’homme, lui qui est descendu de l’arbre, en faisant la chasse a découvert qu’il fallait couper tous les arbres. Mais pourquoi? Pourquoi tout couper?
"Neither rain driven from afar on the storm,
of the crying cloud, no wind shall sweep it, caught
and stricken with the blown debris into the corners
of the sea."
Le vent, le vent, ce gros vent! Je le sens même ici parmi les fougères. Les feuilles des arbres fatigués, assoiffés, tombent comme des énormes flocons de neige. Mais c’est une neige sèche, sans la fraicheur de l’eau. Ouf! Une branche vient de tomber du ciel. Une chance que j’aie pu me retirer la tête avant qu’elle soit écrasée par cette branche. Je ressors ma tête pour pouvoir bien examiner les feuilles qui sont à peine attaché toujours à la branche. Elles manquent de couleur : rose pale, blanchit, jaune mais gris comme l’hiver. Moi, le tortu luth, je dépose mes œufs au début de l’hiver, à côté de la mer et après ça, je les abandonne. Mes petits sont élevés par les vents et la mer. Et moi, je retourne à la mer. Je chasse les méduses dans la cote ouest des États Unies, mais tabarouette, les californiens aiment leur christies sacs en plastique! Ils déposent dix-neuf milliards par année dans le Pacifique! J’en mange régulièrement, surtout parce que je ne vois pas très bien et les sacs de plastiques ressemblent beaucoup à mes méduses délicieuses!

Version du 18 octobre 2016 à 04:18

La Réponse de la Tortue aux “ODES OF PINDAR” de Thebes

"Best of all things is water; but gold, like a gleaming fire by night, outshines all pride of wealth beside"


Je suis là, je suis arrivé, mais après combien de temps? Pour au moins soixante millions d’années je nage dans ce monde aquatique. Enfin je mets pieds sur terre et ils me dissent qu’on y retourne à l’eau. J’aime avoir mes pieds sur terre. C’est solide, je me sens en sécurité. J’aime sentir le soleil sur mon dos. Après des millions d’année l’eau devient un peu froide comme hébergement. J’ai toujours la respiration des aires marines dans mon nez, même si je n’en ai pas. Le gout de sel dans ma bouche, mais parfois ça goutte d’autre chose, et la couleur aussi… ce n’est pas le bleu vif de mon imagination, de ma mémoire mais quelque chose plus turbide, plus floculant, avec des particules suspendues, petite couleur de brun foncé, odeur comme du chauffage à pétrole. Qu’est ce qui se passe à mon habitat? Ils réclament des endroits sur mon dos comme espaces privés, ou ils font ce qu’ils veulent. Je sens des aiguilles qui sucent de mon sang. Je sens des tubules qui apportent à mon sang à des endroits très éloignées. Je ne sais pas ce qu’il se passe.

"And they say that in the sea among the daughters of Nereus in the depth, Ino is given life imperishable for all time."

Es-tu vrai ce là? La vie éternelle? Est-ce que la vie survit la rapacité de l’être humain? Oui, il est vite sur ses pieds, mais voilà toute qu’il manque en allant trop vite. Les aires fraîches, les eaux effervescentes, les arbres gratte-ciel. Tout cela est devenu de la marchandise. Est-ce que l’homme, l’un des êtres plus récents sur la planète, est capable de tout écrasé? Moi je ne crois que non. J’ai été sur la scène plusieurs millions d’années avant lui. Je serai là plusieurs de millions d’années après. Oui, la vie est éternelle. Mais l’être humain? Je n’y crois pas.

"Not to the beauty of trees. He thought the garden, naked of these, must endure the sun's sharp rays."

Ce que j’aime le plus pour sa beauté pure, c’est l’arbre. Moi, qui ne pourrai jamais franchir ses hauteurs, je ne verrai jamais la vue des branches les plus, qui démontre leurs feuilles vers le ciel. Dans la forêt, je suis à l’ombre, mon nez pressé aux champignons de la terre. Mais l’homme, lui qui est descendu de l’arbre, en faisant la chasse a découvert qu’il fallait couper tous les arbres. Mais pourquoi? Pourquoi tout couper?

"Neither rain driven from afar on the storm, of the crying cloud, no wind shall sweep it, caught and stricken with the blown debris into the corners of the sea."

Le vent, le vent, ce gros vent! Je le sens même ici parmi les fougères. Les feuilles des arbres fatigués, assoiffés, tombent comme des énormes flocons de neige. Mais c’est une neige sèche, sans la fraicheur de l’eau. Ouf! Une branche vient de tomber du ciel. Une chance que j’aie pu me retirer la tête avant qu’elle soit écrasée par cette branche. Je ressors ma tête pour pouvoir bien examiner les feuilles qui sont à peine attaché toujours à la branche. Elles manquent de couleur : rose pale, blanchit, jaune mais gris comme l’hiver. Moi, le tortu luth, je dépose mes œufs au début de l’hiver, à côté de la mer et après ça, je les abandonne. Mes petits sont élevés par les vents et la mer. Et moi, je retourne à la mer. Je chasse les méduses dans la cote ouest des États Unies, mais tabarouette, les californiens aiment leur christies sacs en plastique! Ils déposent dix-neuf milliards par année dans le Pacifique! J’en mange régulièrement, surtout parce que je ne vois pas très bien et les sacs de plastiques ressemblent beaucoup à mes méduses délicieuses!