Le gendre : c'était loin d'être un homme aimable. un fou furieux qui ne connait qu'un mode d'expression, la vocifération. Mué par une colère chronique, il crache, tousse, salit tout ce qu'il touche. Patenteux obsédé, il n'a de respect que pour ses propres inventions. Pervers narcissique qui s'ignore, il s'agite comme un diable dans l'eau bénite incapable de comprendre dans quelle soupe il trempe.

Convaincu que la fin du monde est à leurs portes, il impose à sa famille un régime de terreur sournois, souffrant, décourageant, pénible auquel s'oppose Endora, la grand-mère, avec la complicité de ses petits-enfants.

Jean-Pierre se croit un des dix-huit guerriers élus pour sauver la planète. Il en fait une fixation maladive. Il n’a plus que cette mission dans la vie, afin d’assurer un avenir à ses enfants, rien ne trouve grâce à ses yeux. C’est un être sombre, cruel et haineux. Lorsqu’il découvre le goût pour l’art de sa compagne, il condamne le passé et les habiletés ‘’futiles’’ de Samantha et de sa famille et interdit à quiconque de faire le clown dans sa maison. A pour maître spirituel Aurélien Barrau qu'il adore citer à tout propos, faisant apparaître automatiquement l'Hologramme (figurine de l'astrophysicien) à laquelle l'intelligence maison répond spontanément, ce qui déclenche sa colère;

Sombre, angoissé, déprimé et rigide, lorsqu’il découvre les penchants artistiques de sa fiancée, il crie à la niaiserie, dénonce la contre-productivité de la fantaisie condamne le passé et les habiletés ‘’futiles’’ de Samantha et de sa famille. Il interdit à quiconque de faire le clown dans sa maison. Figure emblématique de la révolution alimentaire, il est obsédé par l’image qu’il projette dans les médias et est toujours disposé à répondre à quelques questions en direct. Ce qui, sous la gouverne de sa tendre belle-mère lui jouera de multiples tours.

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