La pire insulte qui soit. La pire qu'on m'est faite, deux fois*, chaque fois dans des contextes professionnels.

Je souffre d'angélisme. Cela me rend coupable de mièvrerie, d'innocence et d'aveuglement volontaire. De manque d'intelligence, quoi? Ça me hante depuis et conditionne chacune de mes décisions artistiques.

Dans mon travail de personnage, je puise à cet angélisme pour composer la juvénilité d'un.e elfe androgyne. Je chante comme une enfant de 4 ans, avec transport et constance. J'adore leurrer les petits enfants avec mes histoires de chats délurés. Voilà comment que je les capture, mine de rien, en faisant le pitre et la danse du ventre avec mon ukulele. Comment on décolle pour nos aventures imaginaires, peuplées de dragons, portant bien haut les cœurs.

Notes, contre-notes

  • cadre régional, en développement avec 2 artistes des arts de la scène, un couple qui m'ont reçu en entrevue chez eux, en prévision d'un événement commun pour lequel nous envisagions collaborer. À peine 2 hres après mon arrivée, la fille s'emportant m'accuse d'angélisme et sans attendre ma réaction, s'est par la suite adressée à son conjoint sans plus référer à moi, sans égard, comme si je n'étais déjà plus là. Un rejet brusque, violente et sans autre explication. J'ai pas demander mon reste et je suis partie immédiatement.
  • cadre universitaire, en démarche auprès des théâtres du A9 afin de soutenir une pratique de réduction de la billetterie pour les étudiant.es en art dramatique; la responsable des comm, après ma présentation de projet, sans même prendre la peine de s'adresser à moi, lance à ses collègues - Vous voyez bien qu'à comprend rien!
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